Il s’agit d’une malposition de la paupière, qui touche principalement la paupière inférieure.
Les mécanismes sont à peu près les mêmes que pour l’ectropion. Le relâchement des tissus avec le temps aboutit à une laxité de la paupière qui bascule vers l’œil. L’entropion pose donc un réel problème de sécurité pour le globe oculaire car les cils se retrouvent à son contact. Ils peuvent au mieux l’irriter, et au pire l’abîmer.
Les signes de l’entropion sont souvent assez marqués. L’irritation de l’œil aboutit à une rougeur et une gêne douloureuse permanente qui amèneront souvent le patient à consulter précocement. Parfois, l’entropion est dit "fruste", c’est-à-dire modéré et intermittent, et seule une contraction forcée des paupières en fermant les yeux permettra de démasquer le problème palpébral et d’en faire le diagnostic.
Le traitement est léger pour le patient et permet de le soulager définitivement dans la plus grande majorité des cas.
Le principe en est chirurgical puisqu’il s’agira de replacer les éléments "décrochés" à leur emplacement anatomique. L’intervention est légère pour le patient, sous anesthésie locale en ambulatoire et dure vingt minutes.
Il s’agit d’une malposition de la paupière, qui touche principalement la paupière inférieure.
Le bord de la paupière a tendance progressivement à s’écarter de l’œil, donnant un aspect de paupière tombante. La conjonctive devient alors inflammatoire, ce qui entraîne un cercle vicieux.
La cause la plus fréquente de l’ectropion est le vieillissement des tissus. Avec l’âge, les tissus se relâchent et le tendon qui accroche la paupière au rebord de l’orbite se distend, voire se décroche. Parfois, l’ectropion est dit « cicatriciel », lorsqu’il est dû à une rétraction de la peau (traumatisme, brûlure, maladie générale ou de la peau).
Les conséquences de l’ectropion :sont un larmoiement de plus en plus gênant, un aspect inesthétique et des infections locales (conjonctivites principalement).
Le traitement est léger pour le patient, et d’autant plus simple qu’il a été réalisé tôt. Une intervention sous anesthésie locale, en ambulatoire, durant vingt minutes, permet de retendre la paupière et de la raccrocher contre le rebord de l’orbite. Dans les cas où il existe un ectropion cicatriciel, le manque de tissus sera compensé par la prise d’une petite greffe de peau, le plus souvent en paupière supérieure.
Un ptosis est une anomalie touchant les muscles permettant de relever la paupière supérieure. Le niveau de la paupière est donc trop bas, avec l’impression qu’elle se ferme. Le ptosis peut être plus ou moins marqué, pouvant aller jusqu’à la fermeture permanente complète de l’œil.
S’agissant d’une pathologie dans tous les cas, les interventions sur les ptosis ne sont pas considérés comme de l’esthétique et sont donc pris en charge en partie par la sécurité sociale.
Il existe plusieurs types de ptosis, correspondant à des causes différentes.
Le ptosis congénital
Il touche les enfants dès la naissance. Il peut concerner un œil ou les deux, avec une importance variable. Il est dû à une malformation, soit du nerf commandant la contraction musculaire, soit de la jonction entre le nerf et le muscle, soit du tissu musculaire lui-même.
Il est possible d’opérer afin de raccourcir le muscle pour remonter le niveau de la paupière. L’intervention est légère pour l’enfant, non douloureuse, et doit impérativement être réalisée dans les premières années, voire les premiers mois, si la paupière est suffisamment basse pour masquer l’axe de vision et risquer une amblyopie, c’est-à-dire l’absence d’apprentissage correct de la vision d’un oeil par le cerveau, qui est irrécupérable à partir de 8 ans si elle n’est pas rééduquée avant. La cicatrice est dans le pli de la paupière supérieure et donc invisible.
Le ptosis aponévrotique
Il s’agit de la cause la plus fréquente des ptosis. Il est dû au relâchement des tissus ave l’âge, mais peut également être traumatique. Les fibres musculaires se décrochent et la paupière s’abaisse, pouvant aller jusqu’à gêner le champ de vision et la lecture. L’intervention consiste à raccrocher le muscle, par voie de pli palpébral, sous locale, en ambulatoire.
Il existe également d’autres causes moins fréquentes, comme les ptosis myopathiques ou les ptosis dus au port de lentilles.
Dans tous les cas le traitement est chirurgical, léger pour le patient, permettant de remettre les éléments anatomiques en place.